Ce sont des ombres qu'il faut opposer aux images

Quatre visages du début du XVIIIe siècle, peints à la chaux sur les murs d'une chapelle aragonaise, chutent. Plus précisément leur support chute, entrainant leur identité peinte. En prenant ces quatre figures, j'ai pris conscience être en train de collecter des icônes non à la gloire du représenté, mais bien à celle de leur disparition.
A défaut d'une image lumineuse, sur bois ces quatre figures deviennent des icônes de leur propre ombre.